J’écris

« Je ne suis pas sage ».
Aujourd’hui, je le dis librement et du fond du cœur : « je ne suis pas sage ».
Enfant, j’ai vécu l’école avec beaucoup de difficultés.
Il était impossible de dire « je ne sais pas ».
Il fallait savoir, à tout prix être sage, avoir des idées lisses qui ne dérangent pas, donner une réponse à tout et surtout que la réponse émise fasse partie d’une logique acceptable par l’adulte.
Alors, pour continuer à vivre, je me suis créé un univers intérieur où le « je ne sais pas » était libre. Libre de ne pas être sage et de sortir des sentiers battus. Libre d’être différente. Libre de vivre cette différence tout simplement.
Cette liberté retrouvée a ouvert un espace où rien ne pouvait plus se mettre en travers de ma créativité. Tout était possible.
Et ce possible mit quelques années avant de voir le jour sous la forme de l’écriture, l’écoute, la peinture et le dessin.
Le chemin de « passage » voyait le jour et l’infini découlant de cet espace retrouvé.

Je crée

Je suis le projet, vous êtes le projet, nous sommes le projet.

Non, ce conte n’est  pas sage.  Et oui, il a besoin de chacun de nous pour poursuivre son passage dans le cœur des enfants de la Terre.
Alors oui, nous sommes tous une partie vivante de ce projet.
Et aujourd’hui, je lance une invitation : êtes-vous prêt à être « un enfant de passage » ? Un enfant qui, le cœur ouvert, crée son « Choix du cœur » et le transmet  à d’autres enfants de la Terre.

À l’Or, rendez-vous chapitre XVII du conte O… la vache.
Et de là, ensemble, jouons, créons, partageons, vivons !

Je dessine

« Laisse être ce qui est sans te poser de questions ».
J’ai dit oui à cet appel, et accueilli ces formes inconnues : l’expression du « je ne sais pas » posé sur une feuille de papier.

À l’instant du dessin, la vie est mouvement. Mes doigts dansent, se posent sur un fusain, un crayon, un marqueur… et, tout simplement, je laisse être ce qui est sur la feuille.
Les formes que vous allez découvrir dans le conte s’offrent en toute liberté. Le plaisir est là.
Chaque dessin s’inscrit dans l’énergie du chapitre. Il invite à ouvrir le regard autrement, à créer nos propres images, notre univers relié au conte.
À l’Or ouvrons l’œil !

Je suis

J’écoute le vivant : les animaux, les humains, les plantes, les arbres…

« Je suis « Passeur » et je passe leurs messages.
Je suis un trait d’union entre les mondes vivants.
En écrivant ce conte, je me suis reliée aux vaches d’Hérens, que j’aime particulièrement pour leur capacité de cœur à s’ouvrir à l’humain. »
À leur écoute, elles m’ont demandé de passer ce message :
« Nous sommes des irréductibles, disent-elles. Des vaches Amour qui donnent sans compter. Tout chez nous est partage et joie. On ne nous atteindra jamais dans notre légitimité. »
Entourée de la splendeur des montagnes du Valais et entrainée par ces « irréductibles » est née Feuille de Chou, Théo son ami et Philippos le Sage.
Le conte, O… la vache, est, avant tout, un témoignage de l’Amour inconditionnel que nous offrent les animaux.
« Il est, aussi, un engagement de ma part face au monde animal et sa relation avec l’Homme. »